PROFILE : DOUDOU NDIAYE ROSE JUNIOR

BIOGRAPHIE

•       Artiste sénégalais, Doudou est originaire d’une famille de griots de l’ethnie wolof de Dakar capitale du Sénégal. Il est le 13ème  d’une fratrie de 38 frères et sœurs dans le Dakar de l’époque des matchs de foot et de mbapàt (lutte tradistionenelle) inter-quartiers. Après ses études primaire à Dakar, il poursuivra ses études secondaire à Saint-Louis 1ère capitale du pays. « Mon papa remarquant que je privilégiais les études plus que la musique, m’encourage à combiner la double tendance, mais ma maman s y était opposée soutenant que la musique viendrait en temps souhaité. Alors, je devais être le plus studieux que possible ». A la fin de ses études en 1979, il s’anime en lui un désir farouche d’intégrer l’école « Mudra Afrique » (Centre Africain de Perfectionnement et de Recherches des Interprètes du Spectacle) créée par le renommé chorégraphe Maurice Béjart et le président Léopold Sédar Senghor en 1977 à Dakar. Animé d’une bouillonnante volonté et une saine curiosité, il décide d’ajouter à ses bagages académiques les danses locales du Sénégal et celles de la sous-région (danses traditionnelles d’Afrique de l’ouest), ce melting-pots synthétisa sa technique pluridisciplinaire.

•       A la fin de son cycle de formation, muni de ces riches branches d’expériences…, il est régulièrement invité à danser dans les fêtes de quartier ; ses mouvements académiques émerveillaient tant ion l’invitait à participer dans les concours « disco », un milieu tout nouveau pour lui ; il remporta les plus prestigieuses trophées de 1981 à 1983 et fut élu premier danseur au concours national de danse et de comédie musicale à Dakar.

•       En ces temps-là, Doudou de par son sobriquet : Blain, est si connu dans le pays qu’il se produit dans tout le Sénégal jusqu’en Gambie. En 1984 les ballets d’Afrique Noire de Mansour Gueye , les ballets Unité africaine et les ballets africains » de Maïssa Thioub le nomme danseur-soliste, metteur en scène et chorégraphe. En 1986, il fait une tournée à Dynesland en Floride, à Épcot Center et Magic Kingdom, Suivirent une première tournée mondiale en 1987 avec son papa et les Rosettes qui les emmenèrent au festival mondial de Montréal, au festival de Québec, au festival d’Ottawa, au festival de Jazz de Montreux, au Japon, en Amérique du sud, aux États-Unis avec Columbia Artists et en Europe. En 1989, année du Bicentenaire de la Révolution française, son papa invité par le président François Mitterrand lui demande de défiler et les Rosettes à ses côtés sur les Champs Élysées. Cette année-là, il s’installe à Paris, donne des cours et des stages dans toute la France et en Europe ; et crée Sabar Horizons, sa compagnie.

•       En 1992, il est lauréat de la 5ème Nuit des jeunes créateurs au Palais de Congrès de Paris. Accompagnant son papa, ils vont enflammer la plateau de France 2 dans l’émission hebdomadaire intitulé « Cercle de Minuit ». Sen suivent cinq dates de tournée européenne pour la promotion de l’album international « Jokko » de Youssou Ndour.. Il s’installe de 1996 à 2002 en Belgique d’où il enseignera la danse à Bruxelles, à Anvers, à Zonhoven…  Il participa à huit éditions des Universités de Plouha en Côte d’Armor. En 2003 Doudou surprend le monde de la danse avec sa chorégraphie « Transes en danses » perle du métissage, aux côtés de illustre Bagad « Men Ha Tan », un spectacle réalisé par France 3 Ouest France,  confiné en DVD maintes fois réédité.

•       Ses nombreux spectacles riches synthèse des différents styles de danse acquis tout au long de sa modeste carrière lui valent une grande popularité.

•       Il joue aux côtés de Randy Weston, David Murray, Tito Puentes, Roger Waters, Julien Clerc, Bernard Lavilliers, Sangoma, Salif Keïta, Mory Kanté, Kassav, Papa Wemba, Dee dee Bridgewater, Vincent Segal…

•       en première partie de Miles Davies en 1988 au Palais des sports de Paris, « cette mémorable nuit l’artiste américain Prince, par surprise nous fait l’honneur de compter parmi nos spectateurs venant nous saluer à notre loge ».

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